J’ai testé pour vous, heuuuu, non, j’ai essayé la nouvelle BMW 1250 GS 😉

Aujourd’hui, c’était un grand jour  :  l’essai de la BMW R 1250 GS chez mon concess Euro-Motos Villeurbanne. Pour le contexte, je descends d’une R 1200 GS LC 2014 de 50 000 kms ; ce matin il fait 3°C, froid sec, ciel dégagé, conditions de vol idéales. Comme promis sur le groupe, feedback sur mon essai d’une heure en ville, routes, autoroute.

J’aime :

Le moteur. Oui, il est plus linéaire dans sa montée en régime que le mien (pourtant en 125 CV aussi). Tellement linéaire que, sans m’en rendre compte,  je l’ai emmené aux rupteurs. C’est la première fois de ma vie de motard que cela m’arrive (sans le vouloir), c’est dire. Du coup, ca calme. C’est dans la plage des 6/9000 tours que se fait le décollage et le lien de BMW avec les avions prend tout son sens. A bas régime aussi, la progressivité se fait en mode «confort » sans agressivité aucune. C’est du lourd, dans le bon sens du terme. Mais c’est flippant parce que ca pousse vraiment à ouvrir. Déjà que je suis rarement dans les clous question vitesse …

La boite. Enfin un changement de vitesses digne d’une machine de ce prix. Tout se fait en douceur et onctuosité. Avec ou sans embrayage. Même si ce n’est pas propre à ce modèle, pour ceux qui comme moi ont du lire des tutos pour changer de vitesse tellement la brutalité de la boite des 2014 est surprenante, là, bravo. Je kiff à donf 😉

Le shifter pro. Pour avoir fait du trial dans mon jeune âge, j’avais du mal à imaginer cela sur ma BM. Et bien si. On peut changer de vitesse sans débrayer et cela se fait bien et en souplesse au niveau de la boite. Plus agréable à la montée qu’à la descente des rapports au niveau de la conduite. On s’y fait très vite et c’est agréablement surprenant dans la plage des 6/9000 tours (voir plus haut).

La partie cycle, mais je me trompe peut-être. J’ai eu le sentiment que ma Rallye d’essai était rabaissée et du coup, avec un centre de gravité plus bas qui donne une impression de « plus léger » (si, si, c’est possible) et encore plus maniable.

J’aime moins :

L’écran TFT. Perso, avant d’ouvrir, j’aime à attendre que la machine soit à température. L’info n’est pas sur le premier écran. Pour moi, il y a un peu trop de littérature pour un truc à regarder en roulant. Sinon, d’un point de vue esthétique, ca le fait. Je n’ai évidement pas exploité toutes les capacités de l’engin dans mon heure de promenade. Sans doutes que l’on doit pouvoir paramétrer tout cela. Je ne sais pas s’il est tactile. Pas pensé à essayer…

J’aime pas du tout :

Les éternelles vibrations à 3/4000 tours. Ce qui m’a beaucoup surpris en quittant des 4 cylindres ou des V Twins parfaitement équilibrés, entrant dans le monde BMW par la porte GS, ce sont ces vibrations parasites à ce régime, celui auquel on est à 130 sur l’autoroute !  Les adeptes du boxer vous expliquerons que le bi-cylindre c’est la vraie vie BM, les fourmis dans les mains c’est le côté vintage, et patati et patata (n’est ce pas Arnaud ;). Fait chier parce qu’elles sont fidèles au poste.

Conclusion

Pour moi, les primo accédants vont se prendre un pied d’enfer et se régaler avec cette super machine.
Mais pour ce qui me concerne, cela ne justifiera pas le delta qu’on me demande pour en changer : plus de 10K€.

Voili, voilou ! Comme dirait l’autre, je suis d’accord avec moi-même et  cela n’engage que moi 😉

Ça, ça envoi du looouuuuurd !

… et en plus, c’est une GS A !

J’ai testé pour vous, heuuuu, non, j’ai essayé la nouvelle BMW 1250 GS 😉

Aujourd’hui, c’était un grand jour  :  l’essai de la BMW R 1250 GS chez mon concess Euro-Motos Villeurbanne. Pour le contexte, je descends d’une R 1200 GS LC 2014 de 50 000 kms ; ce matin il fait 3°C, froid sec, ciel dégagé, conditions de vol idéales. Comme promis sur le groupe, feedback sur mon essai d’une heure en ville, routes, autoroute.

J’aime :

Le moteur. Oui, il est plus linéaire dans sa montée en régime que le mien (pourtant en 125 CV aussi). Tellement linéaire que, sans m’en rendre compte,  je l’ai emmené aux rupteurs. C’est la première fois de ma vie de motard que cela m’arrive (sans le vouloir), c’est dire. Du coup, ca calme. C’est dans la plage des 6/9000 tours que se fait le décollage et le lien de BMW avec les avions prend tout son sens. A bas régime aussi, la progressivité se fait en mode «confort » sans agressivité aucune. C’est du lourd, dans le bon sens du terme. Mais c’est flippant parce que ca pousse vraiment à ouvrir. Déjà que je suis rarement dans les clous question vitesse …

La boite. Enfin un changement de vitesses digne d’une machine de ce prix. Tout se fait en douceur et onctuosité. Avec ou sans embrayage. Même si ce n’est pas propre à ce modèle, pour ceux qui comme moi ont du lire des tutos pour changer de vitesse tellement la brutalité de la boite des 2014 est surprenante, là, bravo. Je kiff à donf 😉

Le shifter pro. Pour avoir fait du trial dans mon jeune âge, j’avais du mal à imaginer cela sur ma BM. Et bien si. On peut changer de vitesse sans débrayer et cela se fait bien et en souplesse au niveau de la boite. Plus agréable à la montée qu’à la descente des rapports au niveau de la conduite. On s’y fait très vite et c’est agréablement surprenant dans la plage des 6/9000 tours (voir plus haut).

La partie cycle, mais je me trompe peut-être. J’ai eu le sentiment que ma Rallye d’essai était rabaissée et du coup, avec un centre de gravité plus bas qui donne une impression de « plus léger » (si, si, c’est possible) et encore plus maniable.

J’aime moins :

L’écran TFT. Perso, avant d’ouvrir, j’aime à attendre que la machine soit à température. L’info n’est pas sur le premier écran. Pour moi, il y a un peu trop de littérature pour un truc à regarder en roulant. Sinon, d’un point de vue esthétique, ca le fait. Je n’ai évidement pas exploité toutes les capacités de l’engin dans mon heure de promenade. Sans doutes que l’on doit pouvoir paramétrer tout cela. Je ne sais pas s’il est tactile. Pas pensé à essayer…

J’aime pas du tout :

Les éternelles vibrations à 3/4000 tours. Ce qui m’a beaucoup surpris en quittant des 4 cylindres ou des V Twins parfaitement équilibrés, entrant dans le monde BMW par la porte GS, ce sont ces vibrations parasites à ce régime, celui auquel on est à 130 sur l’autoroute !  Les adeptes du boxer vous expliquerons que le bi-cylindre c’est la vraie vie BM, les fourmis dans les mains c’est le côté vintage, et patati et patata (n’est ce pas Arnaud ;). Fait chier parce qu’elles sont fidèles au poste.

Conclusion

Pour moi, les primo accédants vont se prendre un pied d’enfer et se régaler avec cette super machine.
Mais pour ce qui me concerne, cela ne justifiera pas le delta qu’on me demande pour en changer : plus de 10K€.

Voili, voilou ! Comme dirait l’autre, je suis d’accord avec moi-même et  cela n’engage que moi 😉

Ça c’est du looouuuuurd !

… et en plus, c’est une GS A !

Vous en pensez quoi ?